Agbessi Augustin Doto

 

Après mon baccalauréat scientifique deuxième partie en 2015, j’ai opté pour les sciences économiques à l’université de Lomé (Togo). En 2018, j’obtiens une licence fondamentale en économie internationale puis, fin 2020, mon diplôme de Master recherche en économie de développement à l’université de Lomé en tant que troisième de promotion. Après deux années d’enseignement dans le supérieur (Université catholique d’Afrique de l’Ouest : unité universitaire du Togo ; Ecole Supérieure de Management des Affaires ; Institue Supérieure de Management ADONAI et l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques, de Gestion et de la Statistique), j’obtiens en fin 2022 la bourse du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Togo, pour une thèse de doctorat en cotutelle entre l’université de Lorraine (France) et l’université de Lomé (Togo) sous le thème « Transformation Numérique et Développement Economique ». Associé au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA) et au Laboratoire de Monnaie, Finance et Innovation (LaMOFI), ma thèse est dirigée par les professeurs Blaise GNIMASSOUN et Mawuli COUCHORO. Le premier chapitre de ma thèse est consacré au numérique et aux politiques de développement en Afrique. Dans mon deuxième chapitre de thèse composé de deux parties, j’évalue en premier lieu l’impact des paiements mobile « Mobile money » sur la productivité des entreprises de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en mobilisant les données d’enquête de la banque mondiale auprès des entreprises et utilisant la méthode économétrique des moindres carrés ordinaire (MCO) et des scores moyens de propension « Propensity scores matching » (PSM). Dans la deuxième partie, j’utilise un ensemble de données de panel des pays en développement pour étudier l’effet des paiements numériques sur la productivité des pays. Le chapitre trois analyse la relation entre le numérique, l’informalité et l’efficacité des politiques publiques dans le monde en développement. Et enfin, le dernier chapitre s’intéresse à l’inclusion financière, l’inégalité et le genre.

« La révolution numérique considérée comme un choc exogène aux pays en développement d’Afrique grâce au commerce international continue de révolutionner la vie socio-économique des populations de cette région du monde. Le numérique est aujourd’hui la pierre de lance pour une croissance et un développement inclusif du continent à travers les diverses opportunités qu’il offre. Nécessitant de lourds investissements dans les infrastructures de sa mise en œuvre, et face à la pauvreté qui gangrène les pays africains, il urge en tant que chercheur de réfléchir à travers des études théoriques et empiriques rigoureuses sur les potentiels avantages du numérique tout en proposant des recommandations de politique économique pouvant réduire les contraintes liées au numérique dans cette région du monde.

Rejoindre la chaire EFNUM, constitue une opportunité pour moi d’interagir avec les différents chercheurs qui la composent, pour mûrir des réflexions plus approfondies sur les problématiques de l’économie-finance-numérique qui d’ailleurs est l’objectif général poursuivi par cette chaire dont les axes de recherche (L’industrie bancaire et financière ; Les données financières, modélisation et algorithmes ; La régulation du système bancaire et financier numérisé) correspondent aux champs de recherche de ma thèse. »

 

Agbessi Augustin Doto - agbessi.doto@univ-lorraine.fr