« La 4ème révolution industrielle impulsée par le numérique n’en est qu’à ses débuts. La transition du WEB 2.0 au WEB 3.0 rendue possible par la technologie Blockchain et les cryptoactifs ont permis l’émergence d’un Internet de valeur. Les individus peuvent désormais posséder et échanger des actifs sans compter sur des autorités centrales (décentralisation) et des intermédiaires (désintermédiation) pour valider et exécuter leurs opérations d’échange de valeurs. Les actifs tangibles et virtuels peuvent maintenant être représentés et échangés sur les Blockchains par la création de cryptotokens dans un processus qualifié de tokenisation des actifs. Le train du progrès numérique est enclenché et ne peut être stoppé. Les différents acteurs ont un choix, celui de sauter dans le wagon du progrès ou de laisser le train s’en aller au risque de demeurer en marge de la prospérité engendrée par la numérisation de la société.

La Chaire EFNUM a fait le choix du progrès en proposant des axes de recherche innovants sur le numérique tout en privilégiant une démarche pluridisciplinaire. Cette dernière étant essentielle car les innovations du numérique auront non seulement un impact économique, mais également social, judiciaire et environnemental. Entre autres, il faudra repenser nos systèmes financiers et monétaires, ajuster la réglementation pour englober ces nouveaux marchés, définir des règles et des lois pour lutter contre l’apparition de nouvelles malversations et renforcer la sécurité des systèmes informatiques contre le piratage informatique. En outre, la Chaire EFNUM a pour objectif de diffuser la recherche scientifique sur le monde du numérique et de sensibiliser le grand public à ses enjeux. La nature ambitieuse, innovante et mainstream de la Chaire a été un facteur déterminant dans mon désir de participer à cette aventure scientifique qui s’annonce exaltante et passionnante. »